Article L'Equipe.fr / Photo Gérard BAROCHE
Le Racing-Métro 92, vainqueur (23-17) à Colombes de La Rochelle, a rejoint dimanche en finale de barrage d'accession Mont-de-Marsan qui s'était qualifié (12-6) dans l'après-midi face à Lyon. Les Parisiens ont mené 17 à 0 à la pause avant d'être rejoints par de très vaillants Maritimes puis de s'imposer en fin de match grâce notamment à la précision au pied de leur ouvreur Johnathan Wisniewski.
Le vainqueur de la finale samedi prochain décrochera le deuxième billet pour le Top 14, après celui directement acquis par Toulon, premier de la saison régulière.
Les Parisiens avaient d'entrée de jeu ouvert le score par Wisniewski après deux actes d'antijeu rochelais (6-0, 5e). Côté parisien, Thomas Lombard se blessait à l'épaule en retombant mal et devait être remplacé, quittant le terrain presque en larmes. Les visiteurs mettaient de l'entrain dans leurs entreprises mais le Racing était plus incisif et obtenait une nouvelle pénalité suite à un temps fort, passée par Wisniewski (9-0, 17e). Une belle occasion était ensuite perdue par les Ciel et Blanc sur une attaque latérale, Leo se trompant dans son choix de passe. Un déchet vite rattrapé quelques instants après suite à un gros coup de reins de Bobo, bien relayé par Vakaola, qui concluait près du poteau droit (14-0, 19e). L'écart au score obligeait les Rochelais à abandonner une part de leurs schémas défensifs. Ils lançaient des mouvements en profondeur mais sur l'un d'entre eux, Fior se blessait et devait quitter les rangs rochelais. Sur une nouvelle velléité jaune et noire, Ward, l'arrière parisien, commettait une faute grossière et se faisait sanctionner d'un carton jaune (27e), Boboul ne réussissait pas la pénalité, ce qui commençait chez les Maritimes à faire beaucoup au chapitre des occasions manquées. D'autant que Wisniewski ajoutait trois points avant la pause (17-0).
En un quart d'heure, La Rochelle remonte 17 points avant de céder Boboul débloquait le compteur rochelais à l'amorce du second acte (17-3, 43e). Les hommes de Serge Milhas haussaient rythme face à des Parisiens semblant se reposer sur leur acquis comptable. Ninard concluait une action très bien construite, bien servi par Depauw qui avait trouvé l'intervalle (17-10, 49e). Les Racingmen s'énervaient, à l'image de Gaugau, qui prenait un carton jaune. La dynamique s'inversait. Vaquin slalomait dans la défense adverse, évitait le plaquage de Bobo et allait marquer l'essai de l'égalisation (17-17, 54e). Le match prenait alors une dimension encore supérieure. Wisniewski redonnait l'avantage aux siens (20-17, 62e). Talès ne réussissait pas son drop et La Rochelle restait derrière. On ne songeait de chaque côté qu'à faire du jeu et à relancer à la main. Wisniewski poursuivait son festival au pied (23-17, 67e).
Les changements incessants de possession tenaient le public de Colombes en haleine dans les dix dernières minutes. Russel aplatissait en coin pour le Racing mais l'Anglais avait mis un pied en touche. Paris réussissait à conserver le ballon. Après la sirène, Wisniewski tapait une dernière pénalité directement en touche et l'arbitre sifflait la fin de la rencontre. Les milliers de supporters rochelais pouvaient pleurer de dépit, ceux du Racing donnaient rendez-vous à leurs joueurs samedi prochain à Limoges pour la finale d'accession. (Ph. V.)
3 commentaires:
merci Wisniewksi, encore une fois il a été impérial!
Bravo le racing!!!
La route du top14 s'ouvre petit à petit!! Quelle ambiance en tout cas , dimanche!!!
Que du bonheur ;o))
Même si la victoire n’était pas au rendez-vous à Limoges, un grand merci aux joueurs pour la belle saison qu’ils nous ont fait vivre (la plus belle depuis bien longtemps). La déception est à la mesure des espoirs qu’ils ont fait naître, mais nul doute que la prochaine saison l’accession en top 14 se fera directement. Un grand merci aussi à Monsieur et Madame Lorenzetti, pour tout ce qu’ils nous ont offert, les déplacements bien sur, mais aussi chaleur et disponibilité dans leur accueil, toutes ces petites choses qui misent bout à bout nous ont fait participer pleinement à la vie du Racing et nous ont donné l’impression d’appartenir un peu à ce groupe.
Ch'tio Lensois
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